Hubert nous renseigne sur le millésime du liquide, chose rare pour cette catégorie de vin.
Année impaire : Breuvage exemplaire
Sa mise en bouteille s'est faite dans le 33, toujours en Dordogne : cela nous change du Pas-de-Calais et de l'Hérault! Au premier abord, ce Bergerac à tout l'air d'un vrai vin du Sud-Ouest : alors vin ou piquette?
Dans son verre, sa robe nous déçoit : couleur très sombre et odeur peu ragoûtante qui ne fera pas des émules à 3h du mat'. Mais sous son aspect piquette se cache une petite merveille : la texture en bouche est ni flottarde, ni trop épaisse, et une certaine richesse se dégage sous le palais.
Âpre au premier contacte, il dégage un bon arrière goût fruité qui le rend si addictif. Pour une efficacité alcoolique tout à fait respectable, cette fiole dordognaise va devenir votre nouvelle amie : amenez la partout : en soirée, pour bon un repas (pour 1,48€ vos convives n'y verront que du feux!), ou même dans votre trousse à pharmacie, car je lui ai découvert une fonction étonnante et contradictoire : un remède anti gueule de bois... si si si! Vous vous réveillez à 15h, la tètéte serré dans le cucul? Servez vous un petit verre de Hubert de Tursac et l’après midi passera beaucoup mieux! (pour l'estomac, on repassera
En résumé, ce rouge est tout à fait sortable pour un consommateur averti ou non, et c'est à grand regret que les hipsters, qui veulent faire leur shlag, peuvent s'en emparer pour pavaner en soirée. Heureusement la cave d'Hubert est bien loin de tout ça, ouuf!
9.5/10