lundi 21 janvier 2013

Hubert de Tursac

     Aujourd’hui, je voudrais porter un toast à une grande piquette : Hubert de Tursac, un prénom qui sonne comme celui d'un écrivain, tapi dans son petit village de Dordogne (cf étiquette), loin du tumulte de la vie citadine. Ce chère Hubert, outre le fait d'écrire des fresques romanesques mettant en scène le Périgord du XVI siècle, cultive et vinifie cette petite piquette pour son plaisir. Et ce chère Hubert connait bien son affaire, puisqu'il nous sert ici une piquette savoureuse et bien équilibrée, disponible dans tout les rayons les plus bas de vos super-marché.


Hubert nous renseigne sur le millésime du liquide, chose rare pour cette catégorie de vin.

Année impaire : Breuvage exemplaire

     Sa mise en bouteille s'est faite dans le 33, toujours en Dordogne : cela nous change du Pas-de-Calais et de l'Hérault! Au premier abord, ce Bergerac à tout l'air d'un vrai vin du Sud-Ouest : alors vin ou piquette?

     Dans son verre, sa robe nous déçoit : couleur très sombre et odeur peu ragoûtante qui ne fera pas des émules à 3h du mat'. Mais sous son aspect piquette se cache une petite merveille : la texture en bouche est ni flottarde, ni trop épaisse, et une certaine richesse se dégage sous le palais.
Âpre au premier contacte, il dégage un bon arrière goût fruité qui le rend si addictif. Pour une efficacité alcoolique tout à fait respectable, cette fiole dordognaise va devenir votre nouvelle amie : amenez la partout : en soirée, pour bon un repas (pour 1,48€ vos convives n'y verront que du feux!), ou même dans votre trousse à pharmacie, car je lui ai découvert une fonction étonnante et contradictoire : un remède anti gueule de bois... si si si! Vous vous réveillez à 15h, la tètéte serré dans le cucul? Servez vous un petit verre de Hubert de Tursac et l’après midi passera beaucoup mieux! (pour l'estomac, on repassera
     En résumé, ce rouge est tout à fait sortable pour un consommateur averti ou non, et c'est à grand regret que les hipsters, qui veulent faire leur shlag, peuvent s'en emparer pour pavaner en soirée. Heureusement la cave d'Hubert est bien loin de tout ça, ouuf!

9.5/10




La Chanterelle version 2013

Ce vin ici présent a été choisis afin d'honorer un grand événement, celui d'une crémaillère, la pression était trop forte, elle s'est pissée dessus..

     Pourtant, la belle était bien partie avec ce petit nom chatouillant sans être trop vulgaire, comme si elle avait été conçu sous un soleil de fin d'été sur une colline soufflé par des vents chauds ( Aquitaine, Gréce, même combat). Son passé est moins heureux puisque celle ci est encore mise en bouteille dans ce bon patelin de Saint Martin en Laërt. (toujours à 800 bornes de Bordeaux!) Cette demoiselle n'est donc pas la blondinette du village qu'elle prétend être!

Pourtant (pour ceux qui suivent!) cette petite nous avait déjà séduit en 2011 sous sa robe moins bucolique, celle-ci n'était pas aussi vulgaire qu'aujourd'hui! A l’époque elle était beaucoup moins sucré et son acidité lui donnait un poil de caractère!

Certes, la mignonnette sent bon le sable chaud, et sa couleur est le reflet de toutes les étoiles d'un ciel d'été (filantes compris!), mais sous cette couche de 3cm de maquillage se cache en vérité : une pétasse dégueulasse boulimique!

On va lui faire deux reproches qui lui vaut ce déplorable sobriquet.

Premièrement, elle sent beaucoup trop l’alcool pour un moelleux, comme si à chaque gorgé, elle avait envie de péter tout les palais qu'elle rencontre.
Deuxièmement, ce gout sucré trop présent en bouche qui finit par vous écœurer, votre verre séché.
Autant le fait qu'elle soit alcoolisée ne dérange pas, vous l'avez achetez pour ça ne l'oubliez pas, mais sa teneur en sucre démontre un manque de goût/conversation affligeant.

Toujours se méfier des Barbies!

7/10

jeudi 17 janvier 2013

Moncadé


Première chronique 2013 et première mascarade.



Habillé de sa somptueuse parure de duperie, le consommateur non avertie se fait encore une fois berné! Heureusement Doctor Vador est là pour vous éviter une mauvaise cuite, ou pire, de gâcher bon un repas!

L’étiquette spécifie que ce Moncadé est sensé être un Bordeaux (appellation bordeaux contrôlé) qui respecte la tradition et le patrimoine. Jusque là ça pourrait le faire, mais évidement, une bonne piquette se doit de ne JAMAIS spécifier le nom du cuisinier qui mixe la soupe. En même temps ca se comprend..

Mais arrêtons de fantasmer sur l'identité d'un hypothétique moustachue inspectant les cuves de sa mixture au réveil en bourrant sa pipe, il n'y en a pas! Pour la simple raison que ce pinard est mis en bouteille à Saint-martin-au-laërt, dans le Pas-de-calais à 800 bornes de Bordeaux, par une entreprise appelé TRADITION ET PATRIMOINE!!!On repassera pour le produit de terroirs.

N’empêche que niveau stratégie marketing, le nom de l'entreprise est bien trouvé! A ce rythme là, on aura droit peut être dans quelques années à des publicités pour le petit écrans! A noter la signalisation "Produit de France" et toute la description (élogieuse) en anglais, à croire qu'il prennent aussi les rosbeefs pour des pigeons!

 Bon passons au palais!

Pour la robe, c'est très sombre, opaque , ils ne se sont même pas risqué à la décrire comme couleur rubis ou je ne sais quel vue de l'esprit, se qui serait hautement peu crédible pour un pinard ayant la couleur d'un coca.
La texture est très rech, et rapeuse, et l’épaisseur de ce liquide s'apparente à la soupe au oignon de tata Jaqueline! Le bon rouge qui tâche!
Niveau goût, un grand classique pour une piquette rouge : boisé, très accrocheur, avec ce petit gout aigre qui reste sur la fin.

Pour 1.55€, cette vinasse à 12.5° fera sont travaille pour vous bourrer la gueule gentiment, et vu qu'il n'attaque pas trop l'estomac vous pourrez même vous en ré-ouvrir une, mais je ne garantie rien pour le mal de casque!

5/10




mercredi 16 janvier 2013

Tout fout l'camp, on reprend du service

TADAM BOOM CRAC! Le retour, je dirais même le GRAND retour du blog de "La route des grandes piquette", le seul le vrai blog qui oriente vos choix, VOUS, les consommateurs nocturne de piquettes, qui exposez vos lèvres aux boissons avariées, tous ça pour assouvir quoi? Une envie de se retourner, de s'oublier à moindre frais. Et vu la conjoncture éco-alcoolique de ce pays, mon rôle va finir par devenir primordiale : je m'explique.

ON (les gens qui parlent dans les écrans) nous parle de crise à longueur de journée, comme si ON avait envie de créer une atmosphère propice à la consommation d'alcool sans modération. (c'est la merde)

VOUS subissez la crise : c'est à dire que vous avez vraiment moins d'argent à la fin du mois, et vous pouvez être contraint de faire quelques révisions budgétaire :

Manger moins pour picoler plus !

Alcool à bâbord : la sueur dehors !

Un toit d’accord, mais de l'alcool d'abord! 

ILS ont augmenter le prix de la biére depuis le début de l'année. Selon un raisonnement purement économique, les consommateurs vont se reporter sur un bien de substitution, j'ai appelé la piquette.

Donc, vu la situation actuel , je me dois de reprendre du service pour vous, qui allez boire plus de vinasse, afin de chasser la boisson frelater!


La route des grande piquette, c'est pas du chiqué : pas de publicité, pas de pression de lobbying tel que pouce ou top budget. Ici on fait du vrai journalisme, c'est de la vrai information avec des choix et des avis objectif en terme de piquette.